Le réseau de Pudong, long de 5400 Km (soit un quart des  km de celui de Shanghai), est en permanence approvisionné en eau grâce aux dix stations de pompages qui se situent à différents endroits de Pudong. Elles permettent ainsi un haut débit à toutes heures de la journée.

 

 

Il existe cependant quelques problèmes qu’il faut prendre en compte.

 

    Afin de limiter toute contamination microbienne, l’eau est enrichie en chlore. Cependant ce dernier présente une rémanence. En effet , le chlore a une efficacité plus ou moins longue en fonction de la quantité utilisée initialement. De plus, une trop grande quantité de chlore peut nuire à la santé. Il est donc nécessaire de calculer une quantité qui permettrait de garder l’eau des canalisations propre tout en évitant des répercussions sur la santé.

 

    Veolia à commencer son contrat de travail sur la zone de Pudong en 2002 et s’occupe dorénavant de tout le réseau de Pudong. Mais il y a des parties du réseau qui ont ‘’disparu’’. L’entreprise ne sait pas où se trouve certaines canalisations. En effet, il n’y a pas de droit de terre en Chine et certaines personnes ont construit des bâtiments par-dessus. De ce fait, la position de tuyaux est inconnue, et même quand ils connaissent la position des canalisations, il est difficile de faire des réparations en cas de fuites. Y-a-t’il alors un risque de contamination microbienne ?

 

    Le   troisième  problème rencontré est la quantité d’eau à envoyer dans les canalisations et plus précisément les pertes. Les usines de Veolia envoient dans le réseau à peu près 1,6 million de m₃ d’eau traité par jour. Il existe tout de même entre 10% et 30% de pertes du volume initial. Ces pertes sont dues à de nombreuses raisons telles qu’une utilisation illégale du réseau par des personnes qui s’y branchent directement et pompent illégalement ou tout simplement par une mauvaise précision des débitmètres ce qui entraine là encore une stagnation de l’eau et une proliferation possibles de bacteries.

 

Ces pertes sont aussi occasionnées par les fuites.

Divers facteurs sont à l'origine des fuites du réseau de canalisations : abrasions, corrosions, ondes du métro, activité sismique ou affaissements. Les affaissements sont dus aux aquifères souterrains situés sous Shanghai. Ces aquifères sont aussi une ressource en eau utile pour la ville. Cependant, en pompant cette eau , on se retrouve avec une baisse de pression et en construisant de nouveaux bâtiments on a alors une augmentation de la masse, et donc des affaissements se produisent. Cet affaissement progressif de Shanghai est de un, voire deux cm par an. Mais les canalisations ne sont pas flexibles et ne peuvent pas résister à cette déformation.

 

 

 

Conclusion :

 

A ce stade nous pouvons retenir que lors de sa distribution :

 

- par rapport à l’adjonction de chlore, des problèmes sanitaires en fonction de la quantité utilisée peuvent subvenir.

 

- par rapport à la gestion du réseau :

Veolia travaille sur un patchwork de réseau , dont certaines parties ont disparu, se posent alors le problème lié à la vétusté de cette partie du réseau et de la qualité des materiaux qui ont été utilisés pour construire cet ancien réseau, ces materiaux sont ils susceptibles de liberer des particules, ions en solution ou autres substances  toxiques et donc nocifs pour la santé? Que se passe–t il en cas de fuite sur ces parties de réseau ''disparues'', non répertoriées? Existe-t-il une possibilité de contamination microbienne ?

 

- par rapport aux pertes d’eau enregistrées le long de sa distribution, comment gérer les prélèvements inopportuns et surtout gérer les fuites occasionnées par la structure géologique, zone sédimentaire et affaissements réguliers et constant  des terrains ou est construit le réseau, qui conduit à des ruptures des canalisations qui ne supportent pas ces déformations. Là encore, existence d'une possibilité de contamination microbienne.

 

Alors comment gérer le problème majeur lié aux fuites et éviter de possibles contaminations ?